La conversation de A à Z

« Quoique tu rêves d’entreprendre, commence-le.
L’audace a du génie, du pouvoir, de la magie. » – Goethe

Dans cet article :

  • Je réponds aux questions de la plateforme Superprof ;
  • Je vous révèle d’où mon coaching tire son inspiration ;
  • Je vous propose 4 conseils à appliquer dès maintenant.

 

1) Depuis combien de temps vous intéressez-vous au domaine du bien-être et depuis quand pratiquez-vous l’accompagnement personnel ?

Louny Bostok - Professeur particulier chez Superprof

« Coach, ça n’est pas un vrai métier Louny ! Cherche autre chose. » Voilà ce que m’ont répété mes professeurs, du collège à l’université. 

Et pourtant. Si le bien-être nous est essentiel, s’il n’est pas automatique, et s’il se construit, il fallait bien que certains se donnent pour mission de le rendre accessible au plus grand nombre ! 

C’était ma conviction il y a plus de dix ans, et ça l’est toujours aujourd’hui. J’ai la chance d’être psychologue diplômé d’État et d’exercer officiellement depuis décembre 2017.

2) Dites-nous ce que votre pratique peut nous apporter ? Parlez-nous de sa complémentarité avec d’autres disciplines.

Ma discipline, la psychologie sociale, étudie notre rapport au monde et à autrui. Nous savons aujourd’hui que de bonnes relations humaines sont la clé du bonheur et qu’elles favorisent le succès de tout un chacun. C’est pourquoi j’entraîne les personnes à développer leur confiance en elles, à améliorer leur communication pour se bâtir une place toujours plus épanouissante auprès des autres.

Premièrement, bien sûr, ma discipline est complémentaire avec toutes les activités humaines impliquant de la coopération et une certaine intelligence relationnelle (compréhension des situations, gestions des émotions, interactions) : la vie de famille qui place l’amour et la pédagogie au cœur de son effervescence, les sports, pour lesquels l’esprit d’équipe est décisif, les arts qui invoquent l’empathie dans la création et le partage, la sphère professionnelle, où il importe de savoir coopérer, s’affirmer et négocier, et les moments informels dans lesquels nous guide notre aptitude intuitive à tirer du plaisir de la présence des autres.

Deuxièmement, les relations humaines bénéficient également des apports de nombreuses pratiques telles que la méditation, la relaxation, l’enseignement, les voyages, la philosophie, qui toutes viennent leur donner un sens et les enrichir.

3) En parlant de bien-être, pourriez-vous nous donner quelques astuces pour se sentir bien dans son corps et son esprit ?

Voici quelques astuces concrètes pour se sentir bien avec soi, et auprès des autres :

  1. Soignez votre énergie (dormez correctement, mangez de façon variée, faites du sport, hydratez-vous, savourez les petits plaisirs, refusez de perdre votre temps en futilités et en ruminations) ;
  2. Mettez-vous toujours à la place des autres, ne vous plaignez pas, ne condamnez pas.
  3. Trouvez un sens à votre vie (cela permet de se lever avec motivation le matin) : testez de nouvelles activités, engagez-vous dans un projet de long-terme, demandez-vous quel rôle vous pouvez jouer dans la société, tentez de définir votre place et d’agir conformément à un mantra. Cela permet de mettre vos actions en cohérence, de combattre l’absurde et la désorientation, d’apprécier vos progrès et votre sentiment de pouvoir agir sur le monde. Et cela vous offre une image distinctive et positive auprès des autres.
  4. Soyez présent et ayez de petites attentions pour vos proches : rapprochez-vous des autres, soyez souriant, apportez votre soutien chaleureusement auprès de diverses personnes sans rien attendre en retour et, à terme, on vous rendra la pareille.

« Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi, ni à personne, voilà je crois toute la morale », disait le moraliste Chamfort.

4) Comment décririez-vous votre méthode en tant que praticien ?

Mon approche est fondamentalement douce et humaniste. 

Inspirée de la maïeutique aristotélicienne, elle postule que mes clients portent en eux le potentiel de réussir à mener une vie heureuse et riche de sens, et qu’ils sont capables de trouver eux-mêmes les réponses, avec le bon accompagnement. En cela, je prends toujours soin de leur expliquer les principes sous-jacents à mes conseils pour qu’ils activent personnellement les leviers de changement de leur choix et ce de façon durable.

Mon but est l’autonomie de leur prise en main.
Ma méthode, progressive, consiste à identifier leurs besoins sociaux, à co-définir des objectifs, à proposer des apprentissages ludiques assimilés par répétition-ajustements, et à leur offrir des renforcements positifs immédiats pour les efforts qu’ils fournissent ! En matière de relations humaines, les récompenses ultimes sont la confiance en soi, les jeux interactifs, et le sentiment d’importance qu’offre l’accumulation d’amour.
L’originalité de mon intervention réside dans l’enrichissement de la personnalité de mes clients par l’introspection et le questionnement comme source de progression première. Au lieu d’appliquer des comportements contre-nature, ils se révèlent à eux-mêmes et changent naturellement d’attitude.

5) L’expérience aidant, y a-t-il des choses que vous avez apprises sur vous-mêmes ou les autres via votre métier ?

Chaque coaching est une rencontre instructive. Ce qui m’a le plus frappé, c’est l’universalité de certaines problématiques : stress, confiance en soi, solitude, maladresse sociale, questionnements existentiels, etc. En accompagnant différents professionnels, et en ressentant leur éventuelle souffrance, j’ai réalisé que je ne voudrais jamais exercer de métier solitaire, qui ne me mette pas directement en contact avec d’autres êtres humains, ou qui soit dénué d’un sens sociétalement constructif. J’ai également pu réaffirmer l’idée que très peu de nos facilités relationnelles sont innées : lorsqu’elles sont bien conceptualisées, les attitudes favorables aux relations peuvent être enseignées, à condition de passer par l’action concrète et de sortir du cadre théorique qui, seul, ne suffit jamais à l’individu pour développer son intuition, c’est-à-dire sa capacité à reconnaître des situations vécues un millier de fois en vue de s’y adapter naturellement.

6) Avez-vous un modèle, une personne vous ayant inspiré ?

Mes modèles sont nombreux et évolutifs. Si j’essaie de m’inspirer d’autrui, je m’efforce de varier mes repères pour éviter l’adulation et conserver une certaine forme de distance critique.
Il existe de nombreux anciens psychologues dont la pensée se veut plus intégrative que ne l’est l’enseignement académique actuel découpant les savoirs en branches neurobiologiques, cognitives, cliniques, sociales, etc. Parmi eux, William James est un penseur que j’admire beaucoup.
L’influence du psychothérapeute Carl Rogers, cofondateur du courant humaniste et père de l’Approche centrée sur la personne m’a aussi beaucoup construit. Il a su définir l’importance de l’empathie dans le processus d’accompagnement, et posé de nouveaux principes à la relation au client, fondés sur une approche simple faite de proximité et de cordialité.
L’avocat et résistant lors de la Seconde guerre mondiale Jacques Vergès, dans un tout autre registre, avait pour lui son indépendance d’esprit, ce panache anti-conformiste et la capacité à endurer la pression sociale pour défendre les idées et combats auxquels il tenait, tout en voyant dans l’homme, quelques soient ses erreurs, toujours un être vivant et sensible dont le prononcement du désespoir de la cause ne lui revenait pas.
Par ailleurs, de nombreux personnages historiques, de roman ou de films m’ont également séduit par l’alliance d’une force de caractère, d’une maîtrise de soi et de codes sociaux avec une vision personnelle de ce que pourrait être le monde, autrement.

7) Pouvez-vous nous dire ce que vous faites de votre temps libre, ce qui vous permet de décompresser ?
Je partage mon temps libre entre différents plaisirs, comme lire des manuels de psychologie ou des essais politiques, sortir faire de nouvelles rencontres, jouer au poker ou pratiquer les arts-martiaux. Je dis rarement non à une invitation à dîner ou siroter un cocktail au soleil…

8) Quel est le cours qui vous revient le premier en mémoire ? Pour quelles raisons ?
Le premier cours qui me revient en mémoire est un cours donné au mois de juillet dernier. Axé sur la thématique de la confiance en soi et tenu dans le cadre particulièrement agréable d’un bateau à la décoration tropicale avec piscine embarquée, nous avions avec mon client réussi renverser plusieurs de ses propres croyances limitantes qui lui menaient la vie dure, si bien qu’il a le soir-même rencontré et séduit en quelques minutes une jeune américaine venue découvrir les charmes de l’hexagone. Je n’oublierai jamais le sourire accroché sur son visage, ce jour-là.

 

Retrouvez-moi également sur le site Jesuiscoach.fr !

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